Au 13e siècle, le mandement de Balsièges comprenait les écarts de Bec-de-Jeu, Bramonas, Villaret, et Julhers ainsi que le château du Choizal et le village du Falisson (commune de Saint-Bauzile). La seigneurie appartenait à l’évêque de Mende. Le village est situé au dessous de l’ermitage Saint-Tchaouzou (Saint-Théodore), installé dans une grotte à l’ emplacement d’un site qui aurait été occupé dès la fin du néolithique, c’était un lieu d’un pèlerinage fréquenté au 14e siècle, au 17e siècle et au 19e siècle.
Situé à sept kilomètres à l’ouest de Mende, le village s’est installé sur le site du château fort, résidence d’été des évêques. Le château, construit par l’évêque Odilon de Mercoeur en 1260, fut la résidence d’été des évêques mais aussi une place forte importante commandant le passage de la rivière. Le château a été rasé en 1580 par le capitaine Merle pendant les guerres de Religions.
Au 18e siècle, la route royale menant de Mende à Montpellier traversait le Lot à cet endroit pour se diriger vers Ispagnac par le causse de Sauveterre. La construction d’un nouveau pont pour le passage de la route Nationale a bouleversé le site.
L’emplacement du château reste controversé. Une salle souterraine et un four à pain situés dans l’emprise du pont et de la route pourraient être des vestiges de l’édifice ; les maisons du village, situées sur le promontoire qui surplombe la rive gauche du Lot, seraient en partie installées sur les soubassements du château.
Le seul édifice de la commune protégé au titre des Monuments Historiques, est le dolmen situé sur le causse de Changefège (classé MH, 1889).
Un Château y fut présent. Quelques pans de murs existent encore et sont en cours de réhabilitation par un particulier. L’évêque Odilon de Mercoeur l’acheta en 1254 mais l’histoire ne nous explique ni son origine, ni son activité ainsi que sa disparition.
L’église date de 1810 et fut reconstruite en 1815.
Avant 1826, le village, partagé par le Merdon, dépendait de deux paroisses (Balsièges et Barjac). Le village devint lui-même paroisse en 1826. On peut penser que l’activité catholique du début du 19e siècle était forte dans ce village puisque cela coïncide avec la construction et restauration de l’église.
L’attrait de ce causse est encore de nos jours très réel. Ainsi il attire toute une population de chasseurs, promeneurs, randonneurs, vététistes, escaladeurs, parapentistes et mêmes tireurs à l’arc.
Nous n’avons pas d’indication sur le fait que des descendants de ceux ci existent encore à Balsièges.